Emir Abd el-Kader

L’Emir Abd el-Kader, un homme de paix au 20e siècle

 

L'Emir Abd el-Kader (1808-1883), précurseur du Vivre Ensemble est un modèle universel pour les nouvelles générations. Homme d'Etat exceptionnel, véritable trait d'union entre l'Orient et l'Occident, l'Emir Abd el-Kader fut reconnu par ceux qui l'ont combattu, non seulement pour ses qualités de militaire et de stratège mais aussi pour sa grandeur morale et son humanisme.


Exposition « Emir Abd el-Kader : Un homme, un destin, un message »

 

ONU Genève : L'Emir Abd el-Kader reçoit le prix de la Tolérance de la Fondation Ousseim, le 4 novembre 2010

 

Extrait de l'allocution du Dr. Jakob Kellenberger, Président du CICR :

« Il fallait du courage, beaucoup de courage, des convictions solides, il fallait de la générosité, générosité qui a survécu à maintes expériences décevantes qui auraient pu l'étouffer. J'insiste sur ce point, en me plaçant ainsi délibérément en dehors des catégories de cultures, et civilisations et leurs rapports mutuels qui font couler tellement d'encre. L'Emir constitue pour moi également la preuve que c'est d'abord l'attitude de l'être humain qui compte. Et, après, bien sûr, nous appartenons à différentes cultures et civilisations que les uns envisagent surtout en lutte, les autres en dialogue et d'autres encore, plus spécifiquement, en un.
 Une personnalité comme l'Emir Abd El-Kader est une source d'espoir par son exemple de la tolérance et son exemple que la tolérance ne suffit pas pour aspirer à l'humanité : il faut aussi la générosité et le courage. »

 

 

Extrait du discours de Peter Maurer, Président du CICR

 

« L'Émir Abdelkader et Henry Dunant partageaient une conviction commune. Cette conviction, si elle n'était pas absolument inédite, n'en revêtait pas moins un caractère novateur pour l'époque : tout individu hors de combat – qu'il soit malade, blessé ou prisonnier ou autrement incapable de se défendre – doit être traité avec humanité et sans la moindre discrimination.
Cette conviction constitue l’un des principes directeurs du droit international humanitaire moderne, à savoir la distinction en temps de conflit armé entre "combattant" et "non combattant". Elle s'oppose à la logique meurtrière de la guerre, en limite les horreurs et désamorce ainsi la haine entre les forces en présence, au nom d'une logique : la fraternité humaine. »

Discours en entier de Peter Maurer, Président du Comité international de la Croix-Rouge, Cercle national de l’armée de Beni-Messous (Algérie), le 28 mai 2013

 

 
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